lundi 12 avril 2010

Du rêve à la réalité

Le rêve, c’est le blog, la psychothérapie de ceux qui s’y défoulent. La possibilité de dire le vrai et le faux, l’expression y est libre et libère. Le blog n’est cependant que le reflet de ceux qui s’y expriment. Phénix n’a jamais prétendu le contraire.

La réalité, ce sont les décisions qui sont prises pour la gestion de notre ville, pour son avenir, par l’équipe que les Vésigondins ont élue. Ce ne sont pas celles que nous aurions prises (cf notre programme), mais ces décisions sont là, même si elles contredisent engagements pris par la majorité lors de la campagne. Face à cette gestion, il est essentiel de dénoncer tout ce qui compromet notre présent et notre avenir.

Nous avons ainsi dénoncé depuis 2 ans les conditions lamentables de "liquidation" du projet Foy, le gaspillage, les emprunts conclus quand il ne le fallait pas, occasionnant des frais financiers démesurés, l’augmentation des impôts qui baissent aujourd’hui pour augmenter demain, une masse salariale non maitrisée, un personnel maltraité, une organisation de la mairie approximative où les lieux de décision sont de plus en plus obscurs, des consultants qui s’enrichissent sur notre dos…

Cela suffit-il de le dire haut et fort? Non sans doute, mais faire une manifestation ? Nous serons quelques personnes et pas suffisamment nombreux pour ébranler le pouvoir. Nous tenons informées les autorités de tutelle qui même si elles ne disent rien ne pourront dégager leur responsabilité en cas de crise grave. Aussi notre rôle n’est pas d’être destructeur et d’ ajouter encore aux désordres de gestion, mais de tout faire pour éviter la dégradation, de tout faire pour les inciter à modifier leur mode de fonctionnement, et de leur mettre leurs fautes sous le nez. Même si les résultats ne sont pas au rendez vous nous devons le faire dans l’intérêt de notre ville. Et c’est vrai, pourquoi le nier, il y a eu quelques inflexions, faibles certes, car l’incompétence de certains apparait désormais au grand jour. La non transparence de la gestion cachait en grande partie l’incompétence, qui elle n’est ni de gauche, ni de droite.

Le temps n’est pas loin où nous citerons, preuves à l’appui, les incompétents notoires de cette équipe. Nous aimerions ne pas en arriver là ! Mais que les conseillers de la majorité le comprennent et agissent avant qu’il ne soit trop tard. Ceux qui ont compris se taisent : pour combien de temps ?


André Michel



PS : Comme je l’avais promis sur le blog, je reviens une dernière fois en annexe sur mon vécu de l’histoire de la place du marché.

Cliquer sur les acteurs de droite.

7 commentaires:

  1. Monsieur Michel,
    Je vous remercie d'avoir, après des mois de questions sur ce blog de ma part comme d'autres commentateurs, répondu à notre interrogation sur votre action auprès du Conseil Régional.
    Je ne suis pas certain que vous n'ayez pas enjolivé votre rôle auprès de cette instance et surtout vous ne parlez pas du courrier adressé à Madame Ferri et qui a été vu au Conseil Municipal.
    Ce courrier montrait clairement votre souhait de voir bloquer le dossier.
    Je ne faisais pas partie des proches d'A.M.Foy et donc mon influence auprès de lui était nulle.
    Je sais que comme beaucoup de membres du conseil municipal (2001-2008) (majorité et opposition) vous avez milité pour la suppression du marché couvert.
    Mais, vous le reconnaissez à demi-mots, il aurait mieux valu terminer la patinoire et peut-être une partie au moins du bâtiment que d'arrêter sa construction.

    Alors, si vous ne regrettez pas votre action, c'est votre choix.

    Je pense cependant que votre action a été négative.

    Maintenant, vous nous dressez un tableau très noir de l'action municipale, et pourtant l'image que vous donnez avec votre équipe est beaucoup moins celle de vrais opposants.
    On ne peut pas organiser de manifestation, dites-vous, moi je pense que c'est possible avec une bonne préparation et vaut mieux que toutes les actions en justice.
    Cordialement

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  2. Alors Mr Michel, vous nous mettez l'eau à la bouche. Vous faudra-t-il encore 6 mois pour publier les lettres dont vous nous annoncez la révélation, où sont-elles le fruit de votre imagination, pour vous permettre de vous dédouaner ?

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  3. Jean-Nicolas BECUE12 avril 2010 à 14:06

    La présentation d'André MICHEL est, dans les faits, très proche de ce que nous avons vécu au sein du Conseil Municipal.

    Ses interprétations sont, évidemment, libres de toutes interprétations.

    Ayant voté pour je me demande aujourd'hui si le choix d'une patinoire provisoire aurait été une bonne solution ?

    Au regard de la durée écoulée, vu le montant annuel du loyer et de l'entretien, on peut se dire qu'il était probablement plus sage de ne pas le voter.

    Je ne partage pas le souvenir d'André MICHEL quand il affirme que M. BEL proposait des terrains pour construire une patinoire.
    M. BEL sait laisser entendre aux gens ce qu'ils veulent comprendre.

    Construire une patinoire dans la plaine aurait nécessité de nombreuses étapes juridiques, beaucoup de temps et beaucoup de risques d'insuccès. Alors...

    Nous avons été nombreux à demander et même proposer des amendements au projet avant le concours des architectes.
    Comme André MICHEL nous avons reçu des fins de non-recevoir.
    C'était la conséquence des commentaires des Conseils de la Ville, pas de la garde rapprochée de M. FOY.
    C'est ainsi que Maître DESPRES, qui depuis a accepté sans vergogne de tourner casaque et de défendre ses anciens adversaires,a contesté formellement notre demande de faire un concours par appartement qui aurait permis au Jury de ne pas retenir tel ou tel étage telle ou telle partie.
    Il mettait en garde la Ville contre les conséquences judiciaires de tels agissements !

    Comme André MICHEL le rappelle, nous étions 9, sur 12 jurés de concours, à demander la suppression du marché couvert lors du choix du projet d'architecte.
    Les Conseils ont mis la Ville en garde contre l'allongement des délais qui en découlerait fatalement (14 à 16 mois) selon eux.
    Peut-être aurait-il mieux valu sacrifier ces 14 à 16 mois au regard des plus de deux ans perdus avec le Conseil Régional.

    Une seule chose est sûre, lors des élections municipales de 2008 (pas 2007 André !), la liste LVSD, menée par André MICHEL, et la liste LVE qui m'avait fait confiance, ont été les deux seules listes à dire clairement que le temps des discussions, des débats étaient passé et qu'en l'état d'avancement du projet il n'était plus raisonnablement possible de l'interrompre sans entraîner un coût énorme. C'est écrit dans nos tracts respectifs.

    Une autre chose est sûre, les actions de l'AAPM, de MM. VARESE et CHATARD, ont certainement perturbé les mécanismes d'attribution des subventions.

    La version donnée par André MICHEL est plausible.
    Certains élus de droite étaient très réticents : dès 2006, M. MYARD déclarait avoir été convaincu par M. VARESE que le projet était une catastrophe financière. Il n'était pas le seul à avoir ainsi été influencé.

    Alors que conclure ?
    Que ceux qui détiennent le pouvoir peuvent au mépris du bon sens, de l'orthodoxie économique et parfois même du droit, faire ce qu'ils veulent.

    Fallait-il pour autant avancer masqué et prétendre vouloir l'abandon du projet quitte à se renier une fois élu ?

    Le Vésinet vivra longtemps encore après l'épisode peu glorieux que nous connaissons actuellement.

    L'indignation que nous ressentons et l'indignité que nous subissons ne doivent pas justifier des débordements qui conduiraient une prochaine équipe à mal faire pour dé-faire le triste héritage de Robert VARESE.

    Utilisons les moyens qui nous sont offerts par la République pour protéger Le Vésinet des conséquences les plus funestes d'actions irréfléchies,

    Informons nos concitoyens de cette chose publique dont les arcanes ne sont pas toujours simples,

    Préparons propositions et projets pour permettre au Vésinet demain de retrouver calme et sérénité,

    Gardons raison, pour que puisse se rassembler toutes celles et tous ceux qui y sont attachés.

    Jean-Nicolas BECUE

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  4. "La réalité, ce sont les décisions qui sont prises ... par l’équipe que les Vésigondins ont élue." mais qu'ils n'éliraient plus du tout ni aujourd'hui ni dans quatre ans! Cette équipe est illégitime. Il faut la faire déguerpir.

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  5. Cher Anonyme 12/04 14:44
    La démocratie est le pire des régimes, à l'exception de tous les autres. En conséquence de quoi l'équipe majoritaire en place ayant été régulièrement élue, elle est en poste pour encore 4 ans.
    C'est dans 4 ans qu'il faudra la faire déguerpir. Pour l'instant, payez, et, la prochaine fois, méfiez-vous des beaux parleurs, qui, ont l'apprend (on l'apprenait ?) à l'école vivent aux dépens de ceux qui les écoutent.

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  6. Merci à André Michel d'énoncer clairement son action, ses positions, son point de vue sur cet épisode de l'histoire vésigondine, dont on voudrait bien qu'elle entre dans l'Histoire, mais qui sera encore, pour un certain temps, pesante sur notre actualité.
    Merci à Jean-Nicolas Bécue qui, lucidement, nous rappelle que nous n'en avons pas fini de souffrir, mais qu'il faut dès à présent travailler pour l'après Varese.

    Légal, légitime...
    Seule la loi a force de loi (!)
    La "légitimité" c'est en la circonstance complètement subjectif, donc hors de propos.

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  7. Faîtes un référendum et vous comprendrez que la
    majorité des vésigondins ne souhaitent pas de patinoire et préféreraient un marché partiellement couvert comme celui qui existait avant le blockhaus Jonemann.Personnellement,je me m'aventure que trés rarement sur cette place (?) du marché trop laide et surtout trop "casse-gueule".Le propre d'une place est d'être plane...
    Une vésigondine trés attachée à son "VILLAGE"

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